Malgré les tentatives d’ouverture de négociations demandées par les membres
du Comité d’Entreprise de Rapidex dans le cadre du plan social initié fin mai dernier, ceux-ci n’ont
essuyé que refus ou dédain.
Le sentiment que ressent l’ensemble des employés de Rapidex (corroboré par le rapport d’expertise
du cabinet Syndex mandaté par le Comité d’Entreprise de Rapidex) au vu de la nouvelle organisation
proposée, est qu’il ne s’agit que d’une étape transitoire vers une fermeture définitive du
site à court terme une fois achevé le transfert de toutes les technologies nécessaires à
la fabrication, l’installation et la maintenance de machines Jumbos vers la société Martin S.A (Villeurbanne).
De plus, les mesures d’accompagnement des 31 personnes prochainement licenciées semblent peu en adéquation
avec les valeurs prônées par le Groupe Bobst, à savoir le respect et la bienveillance envers
ses salariés, ainsi qu’avec les ressources financières affichées par ce dernier. Les salariés
espèrent vivement que le successeur de M. Andreas Koopman (depuis lors « débarqué »
du groupe Bobst au profit de M. Jean-Pascal Bobst), saura respecter ces valeurs.
Devant la très faible avancée lors des négociations programmées le 1er juillet dernier,
le personnel a exprimé sa forte déception par le maintien de la direction au sein de Rapidex dans
l’objectif que les négociations puissent reprendre. La direction a refusé cette reprise ainsi que
l’intervention éventuelle d’un médiateur sur l’incitation du représentant de la République.
Seule l’impulsion forte du Préfet de Maine-et-Loire, Monsieur Cabane, a conduit la direction à s’asseoir
autour d’une table avec les représentants du personnel, dans les locaux de la Préfecture, autour
de lui. L’engagement a été pris par M. Jourdan, PDG de Rapidex et membre du Comité de Direction
du Groupe Bobst, de reprendre les négociations en terrain neutre, à savoir dans les locaux de la
Direction Départementale du Travail.
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