Le 10 décembre, on célébrera la journée internationale des droits
de l’Homme. Dans plusieurs villes suisses, des Pères Noël bleus offriront noix et mandarines aux enfants
et des flyers aux parents. Par leur action,ces Pères Noël bleus veulent attirer l’attention sur la
situation des enfants et de leur parent non gardien, à la suite d’une séparation ou d’un divorce.
La Cour européenne des Droits de l’Homme a de nouveau sanctionné la Suisse, parce qu’elle viole le
droit de la famille et le droit à un jugement équitable. Ce que cette Cour condamne est pourtant
l’application habituelle du droit en Suisse: Le parent qui ne détient pas l’autorité parentale –
souvent le père – doit lutter durant des années, par des procédures éprouvantes et
coûteuses, pour obtenir des Autorités et du pouvoir judiciaire le droit d’entretenir des relations
avec son/ses enfant/s. Les Autorités qui refusent de prendre les mesures nécessaires et efficaces
pour que ces relations(le fameux « droit de visite »),dûment réglementées par un
jugement,soient respectées, bafouent le droit de l’enfant et de son parent non gardien à rester en
contact. Conséquence fréquente de cette pratique:l’enfant ne connaît plus son parent non gardien.Cette
année encore,beaucoup d’enfants passeront Noël privés de tout contact avec lui.
L’Association suisse pour la coparentalité(GeCoBi)réclame concrètement une égalité
de traitement du père et de la mère séparés ou divorcés,pour tout ce qui touche
à la vie de famille. Elle réclame des tribunaux interdisciplinaires de la famille qui remplacent
les autorités tutélaires et les tribunaux de première instance. Ces tribunaux de la famille
(Cochem,en Allemagne, par exemple)ont un beau taux de succès.
Contact : Michael De Luigi; Tel. 076 335 98 67; michael.deluigi@gecobi.ch
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